Du 10 septembre 2016 au 26 février 2017, l'exposition « You Say You Want A Revolution ? Records and Rebels 1966-1970 » se tient au Victoria and Albert Museum à Londres.
Notre stagiaire, Eugénie, 15 ans, l'a visitée pour vous. Récit.
Munie d'un casque qui me diffuse de la musique de l'époque, je fais le tour de plusieurs galeries. Dans l'une d'entre elle, des exemplaires de paroles des Beatles écrites à la main. Je découvre "Revolution", une des chansons mythiques du groupe. Il y a aussi des pochettes de disques représentant les Rolling Stones ou Aretha Franklin.
Dans une autre salle, l'ambiance est plus triste. Un film est diffusé au plafond avec des images d'émeutes et de violences. Dans cette galerie à moitié éclairée, je peux lire des témoignages de gens qui se sont battus pour l'égalité homme-femme ou contre la ségrégation, plus de 30 ans avant ma naissance. Beaucoup de choses qui me paraissaient normales jusque-là ne l'étaient pas il y a moins d'un demi-siècle.
L'avant-dernière salle est complètement dédiée au festival Woodstock, emblème de la culture hippie. Il a fêté ses 45 ans en 2014, et à l'époque, des stars comme Jimi Hendrix s'étaient produites à ce festival qui a duré tout un week-end. Cette salle est tapissée d'herbe synthétique avec des poufs pour s'asseoir et regarder un film sur le premier de ces festivals mythiques.
Avant d'aller à cette exposition, la contre-culture des années 60 était un mystère pour moi. Je ne connaissais que deux ou trois chanteurs. Mais je me suis rendue compte de l'importance de ces années, l'époque où mes grand-parents étaient jeunes.
Par Eugénie Faure avec Camille Soligo et Clément Le Goff